Une longue étape tout en montées et descentes, des montagnes russes.Encore beaucoup de restes de coulées sur la première partie de l’étape. Les vélos et les chaussures amoureusement nettoyés par Laure sont de nouveau crépis de terre !
Il reste encore du riz à récolter par endroits.
Toute la journée, nous pédalons au rythme de l’industrie du bois dans un environnement envahi par l’odeur de cannelle, cannelle que l’on produit dans cette région !
L’hôtel noté sur notre application n’existant pas, nous tombons, au détour d’un virage sur un « homestay » dont le propriétaire parle français, la bonne aubaine.
Nous y restons deux nuits, y prenons nos repas du soir (excellents), apprenons la manière de tenir les baguettes et pouvons découvrir certains aspects du Viet Nam avec notre hôte d’autant que sa femme appartient à l’ethnie des Cao Lan.
Nous recommandons cet endroit si vous passez dans cette région !
Le bois
Tout le long de cette route, on exploite le bois. Ce sont toujours ces fines plaques de bois appelées « noyau », à priori en bois d’eucalyptus. Ces plaques servent à fabriquer le contreplaqué.
On les met à sécher verticalement dans des endroits spécifiques mais, si la place manque, ce sont les bords de la route qui y suppléent !
Nous sommes dans la région de Van Yen où le cannelier est en passe de devenir une source de revenus essentiels pour ce village de montagne.
En 2010, la cannelle de Van Yen a reçu le certificat de protection de l’indication géographique (IG). Depuis, le prix de cette cannelle ne cesse de monter.
Cette cannelle se distingue par son goût et son odeur un peu piquants et sucrés mais… nous n’avons pas testé !
La cannelle est une épice constituée de l’écorce intérieure de certains arbres (les canneliers). Toutes les parties de la plante étant aromatiques, l’épice englobe, en sus de l’écorce, les fleurs, les fruits et les déchets (appelés chips) de l’arbre, qu’ils soient entiers, écrasés ou moulus. On utilise également le bois lorsque l’on a récupéré l’écorce.