Du 8 au 13 juin
Neiva, capitale de la Huila, peuplée de 400 000 habitants, nous a accueillis pour une nuit. C’est une ville animée et bruyante : ça s’agite, ça bouge, ça roule dans tous les sens… Nous avons bien aimé le centre ville que nous quittons après avoir dégusté un excellent « jugo de naranja » (jus d’orange).
En quelques coups de pédales, nous sommes sortis de la ville en restant sur la grande route où cela circule toujours beaucoup. Les cultures de riz réapparaissent, les montagnes se rapprochent.
Le ciel est bien gris en ce dimanche et laisse même échapper quelques gouttes de pluie. Nous quitterons la nationale en direction de La Plata pour une route calme avec très peu de circulation. A tesalia, nous ferons gonfler nos vélo chez un vélociste où l’on trouve au milieu du magasin un régime de bananes (vous imaginez cela, amis du Vélo Club d’Annecy, dans le magasin Cran Cycles). Toujours quelques champs de riz où des aigrettes cherchent leur nourriture, mais surtout des exploitations agricoles, notamment d’élevage de vaches et veaux.
A La Plata, c’est jour de marché en ce dimanche. Cela explique les 4×4 bondés (il y a même des personnes sur le toit du véhicule et d’autres accrochés à l’arrière), les motos de deux places occupées par trois voire quatre passagers et la difficulté à circuler dans la ville. La Plata possède une très belle église coloniale et, c’est moins culturel, on y déguste aussi de bonnes glaces. Au matin, quand la ville s’éveille, l’animation reprend : écoliers se rendant à l’école dans leur tenue spécifique, motos qui transportent des choses diverses et variées comme des bidons de lait par exemple, chevaux et charrettes qui côtoient d’énormes 4×4…
Il pleut quand nous quittons La Plata mais le soleil fait rapidement son apparition. La route est d’abord bien revêtue et nous avançons à bonne allure. Le revêtement asphalté devient bientôt une piste et quelle piste ! Ce n’est pas bien roulant et nous serons maintes fois obligés de pousser. Mais peut-être n’avons-nous pas encore assez l’habitude de pédaler sur une piste avec un vélo chargé. Pourtant, nous avons eu le renfort d’écoliers qui, abandonnant leurs jeux dans les arbres, nous ont aidés à pousser.
La pluie (fine) et soleil nous accompagnent jusqu’à San Andres. Nous y resterons deux jours , le temps de visiter le parc archéologique de Tierradentro.
C’est par une piste de 13 km pleine de trous et de bosses où circulent motos, bus, camions et quelques voitures que nous atteindrons Inza. C’est un village vivant et animé où le café sèche dans les rues, sur des bâches à même le sol, voire sur le capot de vieux véhicules qui, de toutes manières ne peuvent plus servir qu’à cela !!. A propos du café, il est étonnant de voir qu’on le goûte de la même manière que le vin chez nous : on boit une gorgée et on la recrache avant de passer à une autre tasse.
Gwen
Coucou papa oui c’est bon. C’est vraiment magnifique bisousss
Catherine
Yessss, ça fonctionne, et tant mieux car vos photos sont superbes
ALAIN GAUTHIER
nous voyageons avec vous, comme ci nous étions assis sur votre porte bagages et on en prend plein les yeux.
nous ne pouvons que vous encouragez dans votre long périple sud américain, et vous souhaitons bon voyage
Guy
Auriez vous fait un détour par Aurillac?