Du 2 au 5 décembre 2024
Itinéraire
216 km
De la frontière à Kampot
Après la « migration » vietnamienne nous voici au poste frontière cambodgien. Finalement un passage facile et rapide.
Présentation du passeport, 37 $ mais nous avons les photos donc 35 $ ! Petite attente de dix minutes, récupération des passeports. Nouveau guichet, on nous tire le portrait (mais alors, nos photos ne servent à rien !). Et puis, la visite médicale où l’on prend notre température (frontale s’entend !), reste du covid ?
Bon aucun souci, en vingt minutes, nous voici au Cambodge avec un dernier contrôle des passeports !
Nous sommes surpris par le silence (relatif) ! Plus de tut-tut, plus de klaxons et moins de circulation qu’au Viet Nam ! La route n’est pas bordée tout le long par des habitations et nous sommes contents de retrouver « la campagne ».
La grande route que nous empruntons ensuite est un peu plus bruyante mais cela reste raisonnable ! En revanche, ce qui ne change pas ce sont les « Hellos » des enfants !
Kampot
A Kampot, nous arrivons place du Durian où trône une reproduction du fruit en taille XXL !
Là, dans un restaurant, nous faisons la connaissance d’un couple de Français qui habitent Phnom Penh une partie de l’année. Très sympathiques, Sokha, française d’origine cambodgienne et Jean-Luc nous proposent de venir chez eux lors de notre passage à Phnom Penh.
Aujourd’hui, départ en tuktuk en direction de La Plantation. c’est une plantation de poivre, le poivre a fait la renommée de Kampot. Il paraîtrait que ce serait le meilleur du monde !
Cette plantation a été créée par un couple franco-belge. C’est une entreprise où les employés ont des salaires décents et des avantages sociaux supérieurs à la moyenne du Cambodge. De plus, l’entreprise fait œuvre sociale dans le village voisin notamment en ce qui concerne l’éducation !
C’est aussi un endroit très visité par les touristes et pour cause. On y apprend tous les secrets de la culture du poivre (enfin presque). Après une visite guidée passionnante, on passe à une dégustation de… poivre.
Le poivre est une liane que l’on fait grimper sur des poteaux. Les différentes sortes de poivres sont liés à la maturité de la plante. Le poivre vert est cueilli avant maturité totale et se récolte par grappe. Le rouge est ramassé à maturité mais comme tous les grains ne rougissent pas en même temps, on le cueille grain par grain. Le plus connu, le poivre noir, est cueilli à pleine maturité. Quant au poivre blanc, ce sont des baies mûres débarrassées de leur enveloppe. Il existe aussi le poivre long dont les fruits sont, comme son nom l’indique, allongés !
Ce poivre bénéficie d’une appellation d’origine, de plus sa culture est biologique donc son prix s’en ressent !
De retour à Kampot, toujours en tuktuk, nous retrouvons nos vélos pour une visite aux marais salants. Mais le temps gris et les quelques gouttes de pluie gâchent un peu la balade, d’autant que ce ne sont pas les marais salants de Guérande !
Une file ininterrompue de bateaux de pêche descend la rivière. Ce doit être l’heure de la marée et on gagne la haute mer !
A Kampot vit aussi une communauté musulmane qui nous a paru plus pauvre que ce que l’on voit en ville. En effet, Kampot bénéficie d’un tourisme attiré par cette culture du poivre mais aussi par une ville somme toute très agréable et hôtels et restaurants y fleurissent !
De Kampot à Phnom Penh
La route numéro 3 nous emmène vers Phnom Penh. C’est une des grandes routes du Cambodge mais sur ce tronçon, la circulation est tranquille.
Comme au Viet Nam voisin, on y retrouve des écoliers en uniforme qui nous saluent de leurs « Hellos », des vendeurs de bord de route, des motos chargées (ici, elles tirent souvent une remorque).
Mais ici, il y a de la campagne et de la verdure. En revanche, ce pays est assez pauvre, du moins c’est ce que nous ressentons. D’ailleurs, beaucoup d’enfants vont à l’école à bicyclette, tous n’ont pas de motos !
Mais, c’est encore un pays du sourire ! Sur chaque visage que nous rencontrons, c’est toujours un sourire qui s’affiche !
A la sortie de Kampot vit une communauté musulmane et nous voyons femmes voilées et mosquées. Nous prenons d’ailleurs un café dans un restaurant de bord de route tenu par des femmes musulmanes ! Un accueil très agréable dominé par les sourires !
Ce qui est remarquable également, c’est le nombre de temples. Certains très bien entretenus, d’autres un peu moins mais on peut entrer dans l’enceinte sans problème et on y trouve tables et bancs. Bien pratique pour un petit « pique-nique » !
A l’approche de la petite ville d’Angk Ta Saoum, la circulation se densifie. En traversant les rues, nous voyons une certaine misère. Des gamins, sales et tristes, font « la manche » !
En rentrant dans notre « guest house », nous rencontrons un couple de Français. Ils s’occupent d’une ONG « Solidarité Bretagne Cambodge » qui œuvre dans un village des alentours autour de plusieurs thèmes dont celui de l’éducation !
Nous avions remarqué que, comme au Viet Nam, les enfants sortaient bien tôt de l’école et n’y retournaient pas l’après-midi. Nous nous disions que finalement, ils ne travaillent pas beaucoup ces élèves ! Mais nous venons d’apprendre, ce soir, qu’il n’y a pas assez d’argent pour payer des enseignants à temps complets, alors on dispense un enseignement à mi-temps !!!
Avec un vent de face assez sensible, nous nous dirigeons vers Phnom Penh et plus nous approchons, plus cela circule.
On trouve beaucoup de motos et scooters à une, deux, trois, quatre places (voire plus !) mais les voitures sont nombreuses et d’un gabarit impressionnant, certains ont quand même les moyens !
L’arrivée à Phnom Penh est épique : des motos, des tuktuk, des grosses voitures… et tout cela se double, se croise, coupe la route, roule à contre sens…
Nous traversons, sur un pont bien encombré, le Tonle Sap, affluent du Mékong et arrivons chez Sokha et Jean-Luc, rencontrés à Kampot, qui nous accueillent chaleureusement dans leur maison.
Bruno LITWIN
Bonjour Lionnel et Laure, je vous ai repris en cours de voyage. Effectivement la semaine dernière je voulais acheter un bon poivre dans une boutique spécialisée à Annecy. Et on m’a dit : le meilleur c’est celui du Cambodge. Il est effectivement très bon.
Bonne continuation,
Globalement, c’est plus animé que la Terre de Feu !!
Danielle
Coucou les voisins pédaleurs. C’est en effet plus reposant mais peut-être encore plus pauvre. J’ai senti le poivre et il m’a fait éternuer !
Ici tout suit son cours, le chat est parti hier matin. Le soir j’avais mis une pierre pour que la porte du bas reste entrouverte. Monsieur a gratté à la porte à 21h comme si de rien n’était. Il va falloir que je m’y habitue. Marie et Serge vont bien ainsi que Claudine et Jean. Des bisous de votre maison. Bonne continuation 🥰
Fabienne RAFFLEGEAU
Coucou les amis merci pour ces incroyables photos ! Toutes plus belles les unes que les autres ! Je note une très grande variété de couleurs dans tout ce qui vous entoure, la nature les vêtements les habitations les motos sans compter les fruits les légumes , c’est peut-être grâce à elles que les gens ont de si beaux sourires …bonne année 2025 …. 😘