Du 13 au 16 juillet
De Digne les Bains à Saint-Paul en Ubaye
Notre voyage commence par la remontée de la vallée de Barles, sûrement la plus belle du secteur (sans chauvinisme aucun !). C’est aussi une vallée très riche géologiquement parlant et il n’est pas rare d’y rencontrer des groupes d’étudiants en géologie.
Première halte devant la dalle aux ammonites, curiosité géologique du Geoparc de Haute Provence. C’est le premier Geoparc au monde reconnu par l’UNESCO. Il a servi de modèle à la création de 140 UNESCO Geoparc présents sur les cinq continents.
Après la Clue de Barles, les villages de Barles et de Verdaches, nous retrouvons la grande route et passons le col du Maure après une douce montée. Nous gagnons ensuite par une belle descente le joli village de Seyne les Alpes puis celui Selonnet.
Commence alors une montée relativement facile mais un peu longue qui nous hisse jusqu’au col Saint-Jean.
Nous dévalons ensuite jusqu’à rejoindre la route de Barcelonnette non sans avoir admiré le lac de Serre-Ponçon dont le niveau est malheureusement bien bas cette année !
Après une nuit à Le Lauzet Ubaye, nous rejoignons Barcelonnette par une route plutôt montante.
Beaucoup de monde à barcelonnette mais c’est vraiment un joli village (ou une jolie petite ville). Nous y prenons un café et rencontrons plusieurs personnes très intéressées par notre voyage : les vélos chargés attirent toujours la curiosité.
Beaucoup de vélos de route sillonnent les cols de la région, cols mythiques s’il en est : Vars, La Cayolle, Allos, Larche, Saint-Jean, Pontis, Parpaillon et bien sûr le col de la Bonette donné comme plus haute route d’Europe à 2800 m. C’est la route qui est la plus haute pas le col qui lui est à 2715 m.
A priori d’ailleurs, la plus haute route d’Europe serait le Pico Veleta en Espagne qui atteint 3398 m !
Nous pique-niquons dans le joli village de Jausiers avant de suivre la vallée de l’Ubaye en direction de Saint-Paul en Ubaye.
En contre-haut de la route se dresse l’imposant fort de Tournoux construit entre 1839 et 1866. Il s’étend sur 700 mètres de dénivelé, entre le fond de la vallée (où il y avait de grands casernements et les gares de deux monte-charges) à 1 290 mètres et le plus haut fort, à la « Serre-de-l’Aut » à 2 008 mètres.
Nous passerons la nuit au camping de Saint-Paul, agréablement situé sur les rives de l’Ubaye, dans un cadre bien préservé.
De Saint-Paul en Ubaye au Col Agnel
Un gros morceau en ce début de journée : le col de Vars qui culmine à 2108 m. Il a été ouvert en 1890. Pour l’anecdote, il a été franchi à 35 reprises par le tour de France.
Si les premiers kilomètres offrent des pourcentages raisonnables, c’est bien différents à partir du hameau du Mélézen.
Les pourcentages deviennent alors bien difficiles avec nos vélos chargés : entre 9 et 10 % sur les derniers kilomètres.
Mais le soleil inonde la montagne qui nous offre de superbes paysages. Seul le sommet est un peu dénaturé par le parking.
Un peu plus bas, nous prendrons un café au refuge Napoléon. Nos vélos attireront encore des gens intéressés par notre périple. Ce sont pour nous des moments de rencontres très agréables.
Ces refuges, au nombre de six ont été ordonnés par Napoléon Ier en remerciement à la population lors de son retour de l’île d’Elbe. Ils ont été construits sous Napoléon III au milieu du XIXème siècle. Seuls trois subsistent encore (Vars, Izoard, Manse) et trois ont été détruit (Agnel, Lacroix et Noyer, ce dernier reconstruit depuis).
Une très belle descente, en lacets dans sa dernière partie, nous emmène sur la route de la vallée du Guil.
Surprise, une déviation pour les vélos sur une petite route, certes très jolie et tranquille, mais fort pentue au début et très mal entretenue, rallonge un peu le parcours et augmente le dénivelé !!!
Nous arrivons à Château-Queyras après une remontée le long du Guil où il fait bien chaud ! Longue pause à la fontaine du village !
Après quelques tergiversations, nous décidons de monter jusqu’à Pierre Grosse sur la route du col Agnel où se trouve le camping de Chanterane. Ce sera toujours une partie de la montée au col Agnel de faite !
Alors, après la longue pause, ce sera une longue montée de seulement 5,5 km mais à 7,5 % de moyenne. En fin de journée, dur, dur !
Très agréable camping de montagne où nous rencontrons une petite famille avec trois enfants qui pratique le cyclo-camping. Un bon moment de convivialité.
Ce matin, nous entamons la longue montée au col Agnel dont le sommet est à 2744 m. C’est un très grand col, à la frontière entre la France et l’Italie, le deuxième col routier français après l’Iseran. Nous montons dans des paysages splendides sous un soleil radieux.
Mais c’est une montée difficile. Les pourcentages, surtout sur les derniers kilomètres, sont conséquents. De plus, les lacets, si plaisants sur de fortes montées, sont rares et « ça tire » dans les jambes. Nous sommes doublés par des cyclistes bien sûr, dont certains en vélos électriques, mais aussi par de très nombreuses voitures et motos.
Au sommet, c’est un nombre impressionnant de motos qui occupent l’espace dont beaucoup d’Italiens montés par l’autre versant ! Que l’on se rassure, il y avait aussi pas mal de vélos !!!
Video : Arrivée de Laure au col de Vars
Video : Quelques coups de pédales en France
Danielle
Toujours de belles photos à voir et une riche documentation à lire. Vous avez de grosses bises de la part de Claudine et Jean.
Bonne continuation.
Bises
Danielle
Trentecuisse
bises à tous les deux,
les photos sont magnifiques, certains paysages nous sont familiers,
barcelo, jausiers, vars…..
beaucoup de courage,
ici, c’est l’enfer, je suis sorti à 15 h00, il faisait 38 °