Du 17 au 21 novembre
Itinéraire
184 km
De Saïgon à Cai Bè
Peu de circulation ce matin au départ de Saïgon mais cela ne dure pas ! Dès que l’on rejoint la QL1, ça devient infernal !
Heureusement, après la ville de Tan An, Laure, notre poisson pilote, nous trouve une route parallèle très calme et agréable.
A Tan An, dans un restaurant très propre, nous commandons un plat. Mais, comme nous commandons « au pif » car la langue vietnamienne est incompréhensible pour nous, nous nous retrouvons avec un plat contenant des… tripes de porc !
Voyant que nous n’aimons pas, la propriétaire nous apporte alors un plat de crevettes sans supplément de prix. Chapeau !
Ensuite, c’est une succession de plantations de cocotiers et c’est la pleine saison. D’ailleurs, un groupe de gens fort sympathiques et drôles nous offre une noix sur le bord de la route.
La route continue vers My Tho. En arrivant dans cette ville, nous ne pouvons pas laisser passer la visite de la plus grande pagode du sud Viet Nam : la pagode Vinh Trang.
On la repère de loin grâce à un immense Bouddha !
Nous traversons la rivière Bao Dinh et voici le Mékong, le roi du delta ! Ensuite, c’est la traversée du marché aux poissons, cela sent fort !
Toute la soirée, le ferry fait des va et vient avec l’île d’en face. Nous assistons à un superbe coucher de soleil sur le Mékong !
La route entre My Tho et Cai Bè est très plaisante grâce, notamment, à l’activité qui y règne, de plus, la circulation se limite aux deux roues et à quelques camions. !
Tout le long, des ponts enjambent de petits cours d’eau, affluents du Mékong, sur lesquels des « portes » permettent de réguler la montée des eaux à la saison des pluies.
C’est aussi une région de fruits et, en cette période, ici, on récolte un très gros fruit, le jacque et, sans doute un proche cousin, le durian qui possède une peau hérissée de piquants.
Des femmes épluchent les jaques qui sont ensuite conditionnés. Les durians sont exportés principalement vers la Chine. Il existe aussi d’autres sortes de fruits : le mangoustan, le ramboutan, le longane… la plupart assez succulents.
A Cai Bè, nous visitons la maison de Ba Kiet, ancienne maison d’époque coloniale datant de 1838, construite dans le style vietnamien traditionnel.
La visite est rapide. En fait, c’est là que les agences envoient les groupes de touristes pour déjeuner.
Ce fut un peu difficile pour trouver un hôtel et même un restaurant. Repas minable dans une espèce de restauration rapide : poulet immangeable, ce devait être les… pattes ! Et oui la « resto rapide » arrive au Viet Nam, les pauvres !
Balade sur le Mékong
Ce matin, à 6 h 45, nous sommes à l’embarcadère afin de négocier une visite du marché flottant. On nous dit qu’il faut attendre un peu. Entre temps, nous assistons à l’arrivée du ferry, venant de l’île en face, bondé, principalement d’enfants sur leurs scooters, c’est l’heure de l’école !
Nous apprenons, à l’agence Cai Bè Tourist que le marché flottant de Cai Bè n’existe plus mais que l’on peut nous proposer autre chose. Alors, allons-y !
A 7 h 30, nous embarquons sur un bateau où nous ne sommes que tous les deux avec notre pilote, une charmante jeune femme.
Traversée du Mékong où règne une intense circulation de bateaux transportant qui du riz en vrac, qui de la paille, qui du sable, qui des containers…
Nous contournons une île et traversons un village où subsistent les vestiges d’un marché flottant local. D’anciens bateaux où se faisaient les ventes, certains transformés en barskj à touristes.
Et puis, changement d’embarcation. Une barque propulsée par un rameur et, surpris, nous découvrons une manière très locale d’utiliser les rames.
C’est une traversée de l’île sur un arroyo (petit cours d’eau), un moment de calme et de plénitude ! Nous retrouvons notre bateau et notre « capitaine » de l’autre côté.
Pour terminer cette balade, retour, en bateau, à Cai Bè dans un « truc » à touristes. Nous assistons à la fabrication de galettes de riz, de caramel de coco, de pop corn vietnamien, rien que ça !
Assez intéressant d’ailleurs. Bien sûr, de nombreuses « choses » sont à vendre, cela fait partie de la visite même s’il n’y a aucune obligation !
On nous a même présenté un « médicament fortifiant » du Viet Nam : dans un bocal, des serpents marinent dans de l’alcool de riz. Il suffit de boire le jus pour être en forme à tous points de vue. Laure y a goûté et depuis, et bien… pas beaucoup de changements pour le moment !!!
Une balade bien agréable avec une jeune femme adorable qui pilotait son bateau de main de maître !
De Cai Bè à An Binh
Nous évitons en partie la QL1 en empruntant une route secondaire magnifique. Bordée de bananiers, de cocotiers et d’arbres fruitiers, y pédaler est un vrai plaisir d’autant que le Mékong n’est pas loin !.
Laure y achète même des fruits et, comme souvent sur le bord des routes, on en ajoute quelques-uns gracieusement.
Mais, toutes les bonnes choses ayant une fin, nous devons retrouver la QL1. Il faut en effet, pour rallier Vinh Long, traverser le Mékong sur un immense pont suspendu. Il y a bien un « couloir » pour les vélos mais il débute par une chicane où nos vélos chargés ne peuvent passer ! Alors, ce sera la voie principale.
A Vinh Long, une ferry nous transporte sur l’île d’An Binh où nous nous mettons en quête d’un Homestay.
Une petit tour dans l’île et déjà, nous sentons le calme et admirons ses petites routes sauvages.
C’est avec un couple de Français particulièrement agréable que nous passerons repas et soirée. Christine et Bernard habitent Laragne dans les Hautes-Alpes, tout près de chez nous !
L’île d’An Binh
L’île d’An Binh est vraiment adaptée aux balades à vélos. On pédale sur des petites routes, voire des chemins et n’y circulent pratiquement que des deux roues.
Nous décidons, ce matin, d’aller visiter une plantation de fruitiers. Mais sur place, cela paraît abandonné et on nous informe qu’il y a bien longtemps qu’ils ne reçoivent plus personne (Le Routard devrait se mettre à jour !).
Et bien, changement de programme, nous allons déambuler de petites routes en chemins fleuris, de petits ponts en petits ponts, entre bananiers, cocotiers, arbres fruitiers, doublés par des scooters chargés (vraiment chargés) de ramboutans ou de noix de coco, interpelés par les enfants qui sortent de l’école. Une petite balade bien plaisante dans un environnement relativement préservé !
Le long d’une petite route, dans des paniers plats sèchent des « trucs » . Ce sont des longanes.
Chauffé et séparé de sa coque et de son noyau, le longane, ce petit fruit rond de la taille d’une prune, est mis à sécher et se consomme ainsi. Il possède une multitude de bienfaits.
Nous allons aussi jeter un coup d’œil à la jolie église coloniale d’An Binh construite par les Français en 1937.
Agnès & Jean Paul
Revenir avec un durian, me parait dangereux surtout pour les sacoches !! Alors prenez juste un jacques et nous irons aux matines !!
Merci pour toutes ces belles images. Saigon a beaucoup changé en peu de temps; nous y étions en 2002 .
Agnès & Jean Paul
Danielle
Coucou les voisins pédaleurs. Lionel tu m’as fait aimé Saïgon à travers tes photos et tes commentaires. La ville est belle vue de l’intérieur.
Ce côté de votre voyage est agréable à regarder. Les fruits me donnent envie, miam.
Vous avez eu un pilote de charme !
Ici tout va bien. Les journées d’hiver arrivent entrecoupées de magnifiques journées quasiment printanières. Des bisous 😚