Du 24 au 29 juin
Nous voici en Equateur après avoir passé notre première frontière terrestre en Amérique du Sud. Pas de soucis au passage de frontière, rapide côté colombien, un peu plus long côté équatorien. Ne le cachons pas, nous avons eu un petit pincement au cœur en quittant la Colombie que nous avons beaucoup aimée !
Nous traversons Tulcan, première petite ville équatorienne qui ressemble à celles de Colombie : ça bouge, ça vit !!! La route est belle et la montée à un col à 3300 m nous laisse le temps d’admirer la mosaïque que les champs dessinent sur les pentes. Premier almuerzo et dans les assiettes la même chose qu’en Colombie (soupe, viande, riz, salade, bananes cuites, lentilles et une boisson) et à la caisse le prix est similaire. A la différence qu’ici on paie en dollars US, monnaie officielle de l’Equateur depuis l’abandon du Sucre en 2000.
Nous suivons toujours la Panam. Après Ambugui, les montagnes deviennent plus arides, seul le fond de la vallée , au bord de la rivière, est cultivé. Ce sont principalement des champs de canne à sucre irrigués à l’aide de canaux.
Au loin, on aperçoit un volcan bien enneigé. Mais lequel ?
Dominé par le volcan Imbabura (4609 m), nous découvrons la ville d’Ibarra dont le centre ville est assez joli avec ses bâtiments blancs et ses églises, un petit air de Popayan !
D’Ibarra à Otavalo, nous pédalons sur une route à six voies, cela roule bien vite (les véhicules, pas nous) !
Otavalo est connu pour son marché indien. Il est surtout actif le samedi, moins le jeudi quand nous y étions. C’est un marché où l’on vend surtout des vêtements locaux (ponchos, chapeaux, tissus…) mais c’est un marché tourné vers les touristes assez nombreux ici. Autre particularité d’Otavalo, la longue tresse et le costume traditionnel porté par de nombreux habitants quel que soit l’âge. Les femmes portent un corsage brodé blanc, une longue jupe, un poncho et des colliers de perles. Quant aux hommes, ils sont vêtus d’un pantalon court blanc, de sandales, d’un poncho et d’un chapeau.
Autres costumes, ou plutôt uniformes. En Equateur, comme en Colombie, celui que portent les élèves de l’école au lycée : ces uniformes sont payés par l’état dans les écoles publiques.
Vous remarquerez aussi que l’on mange beaucoup d’œufs en Equateur !!!
D’Otavalo à Cayambé, nous grimpons un col à 3000 m après un détour par le lac de San Pablo. Au sommet du col, on cultive… des fraises !!!
A Cayambé, c’est la fiesta, en fait, c’est la fête de San Pedro, patron de la ville. On décore l’église de centaines de roses pour la messe de demain. On escalade même le retable, c’est dire la ferveur ! Dehors, c’est un défilé de groupe de danses : de la musique, de la couleur, du monde partout…
Nous avons appris que l’Equateur est le premier exportateur mondial de roses et que celles-ci sont cultivées dans la région de Cayambé mais dans des conditions bien difficiles pour les femmes qui travaillent dans les serres.
Nous passons l’équateur ce samedi 29 juin et nous voici dans l’hémisphère sud. Bon, pas beaucoup de changements mais on s’en doutait un peu !!!!!!
Le paysage change, c’est plus sec et la végétation est composée de plantes grasses et d’eucalyptus principalement. La Panam redevient elle-même à l’approche de Quito : ça roule fort, les camions bruyants sont de retour de plus le paysage n’est pas extraordinaire. Nous nous posons à Tumbaco.
brocvielle michèle
que de couleurs! un régal
je veux bien un petit chapeau! je vous donne mon tour de tête?
Quelques belles routes que l’on dirait « toutes neuves »
Chile 3798km! …mais vous y êtes presque
France 9311km ah c’est un peu plus loin, il faudra mettre des flotteurs aux vélos.
Les nantaises de Quito
Bonjour à vous,
Comme promis quelques nouvelles maintenant que nous avons bouclé la boucle de Quilotoa. Nous sommes parties en bus de Latacunga vers Chugchilan en passant pas Sigchos. Il y a effectivement une portion qui s’apparente plus à une piste avant Sigchos. Les travaux sont en cours pour la bitumer mais il y a peu de chance que le chantier soit bouclé d’ici votre arrivée. Par contre à partir de Sigchos la route est en enrobé récent et en très bon état. Les paysages sur cette portion sont vraiment exceptionnels et grandioses. Très différents du sud de la boucle qui est magnifique également.
Bonne continuation à vous deux. Nous ne manquerons pas de suivre vos pérégrinations.
Catherine et Léa
Nicole
Holà les super-voyageurs!…Vous vous régalez, ça ne fait aucun doute, …tant mieux, continuez comme ça, …la route est encore longue, et nous on en profite un petit peu. Bonne route, à bientôt! Nicole