Du 4 au 6 juin
Itinéraire au Cap Corse
A 7 h, on débarque du bateau après une nuit couchés sur la moquette d’un salon ! Le jour se lève sur Bastia.
Nous refaisons nos sacoches, prenons un petit déjeuner et, au lieu de suivre la route de la côte, nous montons au village de Pietrabugno où se trouve la très belle église de Sainte Lucie.
Laure se précipite visiter l’église pendant que Lionel garde les vélos. Au bout d’un moment, toujours pas de Laure ! Lionel se rend dans l’église et quelle n’est pas sa surprise de la voir plier des draps avec le curé !!! En effet, on ne peut pas étendre du linge à l’extérieur (tourisme oblige) et notre curé fait donc sécher ses draps dans l’église. En contre partie du pliage, il nous gratifie d’une visite commentée !
Nous continuons sur une belle route calme aux vues superbes sur la mer vers le village de San Martino qui possède lui aussi une très belle église mais pas de draps à plier ! Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il nous faut redescendre sur la route côtière beaucoup moins agréable !
Les tours génoises sont devenues un des symboles de l’île et plus particulièrement du Cap Corse. Bien que toutes ne soient pas d’origine génoise, on les appelle généralement « tour génoises » sans distinction.
Construites pour lutter contre les barbaresques, leur construction débuta en 1530 sous la supervision de commissaires génois. En 1730, l’île a 120 tours dont 30 au Cap. Aujourd’hui, 67 sont encore debout.
La garnison de ces tours se constituait de deux à six hommes recrutés parmi les habitants. Ils communiquaient par feux et signaux avec les tours les plus proches placées à portée de vue. Ce système permettait de mettre l’île en alerte en quelques heures.
A partir de Erbalungo et jusqu’à Macinaggio, la route doit être très belle , malheureusement, ce matin, le ciel est gris et les lumières bien ternes ! nous avons ensuite grimpé vers Boticella via le col San Nicolas sous le soleil enfin revenu. De là, nous dévalons jusqu’à Barcaggio à la pointe du Cap Corse
Face à nous, l’île de la Giraglia. C’est une île située au large du village de Barcaggio. Elle culmine à 66 m de hauteur si l’on ne tient pas compte de la hauteur du phare.
L’île fut occupée pendant des siècles : on y trouve les ruines d’une chapelle et une tour génoise carrée. Napoléon dota même l’île d’une batterie côtière. Le phare fut mis en construction en 1839. Actuellement, l’île est interdite. Son écosystème rare est protégé par le réseau Natura 2000.
Après Barcaggio, petite visite à Tollare où l’on rénove une tour génoise. Nous remontons alors jusqu’au col de la Serra avant de descendre à Century Port, petit port de pêche très mignon. Ce fut un des plus important ports de pêche à la langouste.
Nous remonterons ensuite sur la route de la côte que nous abandonnerons un peu plus loin pour emprunter une belle petite route qui ondule jusqu’au joli village de Canari. Cette route nous gratifie de vues somptueuses sur les villages et la côte.
Nous gagnerons alors Nonza, très beau village qui domine la mer avant de gagner Saint Florent.
SIMONET JOCELYNE
bonjour à vous deux, je me lasse pas de regarder votre blog, je n’ai pas les mots, juste incroyable, géantissime, tout ces pays que vous avez enchainé.
je vous avais vu en corse, à deux reprises, nous avions un peu échangé lors de notre première rencontre, laure avait de jolies boucles d’oreilles du Pérou !
c’était une belle rencontre , et depuis je ne cesse de vous suivre, c’est sur, à mon rythme derrière mon écran, (aucune difficulté, hormis qd ya des chefs qui rôdent!) mais que de belles photos et commentaires, j’adore, je suis fan, je réfléchis à tout ça pour bientot ma retraite! Encore BRAVO à vous