Du 17 au 21 juin
Nous quittons Popayan sans problème et retrouvons la Panam, mais elle est plus calme que ce que nous avions connu au début de notre voyage. Cela ne veut pas dire que nous roulons sur une calme route de campagne ! Les camions sont bien présents ! La route monte, descend, monte, descend… Partis à 1700 m d’altitude, nous descendrons jusqu’à 600 m avant de remonter à 2800 m.
Le temps est beau sur ce début de parcours, les paysages sont magnifiques et « on vit » la Panam. En dehors des énormes camions qui nous doublent dans un bruit d’enfer dans les montées, que nous dépassons parfois dans les descentes, tout un monde vit de cette route. Petits étals qui vendent de tout, petits garages qui réparent tout, hôtels de qualités diverses, restaurants qui servent des repas pour quelques pesos, hommes vêtus en orange pour l’entretien…
C’est aussi une route de contrastes où des camions ultra modernes côtoient des charrettes à cheval, où des bus dernier cri cohabitent avec d’autres complètement déglingués, où des motos surpuissantes dépassent des vélos d’un autre âge…
Mais c’est aussi la route où l’on voit de nombreux réfugiés vénézuéliens en marche pour l’Equateur. Hommes, femmes, enfants marchent toute la journée, portant leur maigre paquetage, essayant quelquefois de grimper dans les camions, une misère qui nous dépasse !!!
La Panam traverse une zone particulièrement « désertique » avant El Remolino où nous trouverons cactus et végétation arbustives (finis les grands arbres). On retrouve cultures et élevage un peu plus loin et notamment, des orangers, des fruits de la passion, des cacahuètes qui sèchent au bord des routes… Les paysages sont toujours agréables mais les montées bien longues !
Comme il fait bien chaud, nous goûterons au « Kumis », sorte de fromage blanc sucré, servi frais (excellent) et bien sûr les fruits (papayes, mangues, ananas, bananes… ), succulents et rafraîchissants !
Nous ferons halte à Chachagui à l’hôtel La Cabanas à un kilomètre du village en direction de Pasto. Nous vous le recommandons, non pas pour son luxe mais pour la gentillesse de l’accueil et le sourire de la propriétaire.
L’étape de Chachagui à Pasto sera courte et nous permettra une pause bienvenue. Une bonne montée, avec du vent bien fort qui nous « balade » un peu sur la route (dangereux avec les camions), nous emmènera à 2800 m, puis nous descendrons sur Pasto où nous arriverons sous une petite averse.
Pasto ou San Juan de Pasto est la capitale du département de Narino. Elle est située à 2500 m d’altitude au pied du volcan Galeras. Comme toutes les villes colombienne, ça s’agite et ça bouge. Nous passerons l’après-midi à déambuler dans ses rues, entre ses bus qui fument noir, ses carrefours où ça klaxonne, ses trottoirs encombrés, sa place du Carnaval, son église San Sébastian et ses dorures, ses cafés… finalement Pasto nous a plu ! Pasto nous a même gratifiés d’une manifestation… pour qui ? contre qui ? Mystère !!!
JUST DANIEL ET BLANDINE
Merci pour votre reportage – Prenez bien garde à vous deux
belloir
Je rentre de 2 jours de course à l’Ardéchoise. Vive le vélo ! Merci pour votre dernier vidéo. C’est pour quoi la manif, à la fin de la vidéo ?
Au fait, je n’ai pas réussi à accéder aux photos.
Bises
Pierre