Voyages à vélo

De Stung Treng à la frontière laotienne

Du 25 au 28 décembre 2024

60 km

Stung Treng, environ 40 000 habitants est située sur le Mékong à sa confluence avec la rivière Kong. Nous y sommes restés trois jours, surtout pour préparer la suite du voyage, car la ville n’est pas très touristique.

C’est surtout une halte avant de passer au Laos ou avant d’entrer au Cambodge.

Nous y avons passé Noël et nous sommes offerts un repas dans un restaurant avec une cuisine un peu occidentale (western comme ils disent ici) !

La ville possède un marché très animé, quelques beaux temples et les rives de la rivière Kong sont jolis mais ce pourrait être beaucoup plus beaux si c’était plus propre.

C’est vraiment un problème récurrent que ces déchets qui traînent partout exhalant parfois des odeurs nauséabondes.

Le plus original que nous ayons vu, ce sont les joueurs de pétanque (!). Reste de la colonisation française ?

Lucien, tu sais où venir pour ton prochain voyage !!!

Le Mékong se prête bien à une balade fluviale. C’est ce qu’a fait Laure à bord d’une barque locale, ces barques longues et effilée qui circulent énormément sur le fleuve.

Un des principaux intérêts de cette sortie, ce sont les arbres et notamment leurs racines qui se développent d’une manière impressionnante afin que le courant puissant du fleuve ne les déracine pas.

Remarquer la direction des racines, dans le sens du courant !

On peut aussi y observer des oiseaux, des îles de sable, admirer les reflets de la végétation dans les eaux terreuses du fleuve… et, en saison, mais ce n’était pas le bon moment, y voir les dauphins d’Irrawaddy !

Et puis en soirée, le coucher de soleil sur le Mékong est un moment unique !

Après avoir traversé la rivière Sékong, nous trouvons une route recouverte d’un revêtement granuleux et même parfois, carrément des gros graviers. Le pédalage est pénible et avec le vent de face, les vélos n’avancent pas bien vite !

En fait, la route est en réfection et une réfection comme celle-ci, autant garder l’ancien revêtement !

Cette région nous paraît bien pauvre au vue des habitations mais on y voit toujours des plantations de manioc, de manguiers et d’immenses plantations de bananiers.

Il serait étonnant que ces grandes plantations appartiennent aux petits paysans locaux, mais ce n’est qu’une supposition !

Après avoir traversé le dernier « village » cambodgien, où flotte une forte odeur de poubelle, nous retrouvons une route, toujours recouverte de gros graviers, graviers que vont voler les véhicules lancés à toute allure. Dangereux pour nous sur nos vélos, cela passe parfois bien près !!!

Voici la frontière, entre Cambodge et Laos. Nous passons sans encombre la douane cambodgienne ! Direction, le Laos !

Les habitants

Leurs sourires permanents, leurs efforts pour comprendre ce que l’on voulait malgré les difficultés de la langue, leur courage face aux difficultés de tous les jours, en un mot nous dirons que ce sont des gens « attachants ».

La pauvreté est bien visible dans ce pays, surtout dans les campagnes où bien souvent l’accès à l’école n’est pas garanti pour tous les enfants, où l’eau courante n’arrive pas toujours partout, où les travaux des champs, auxquels toute la famille semble participer, ont l’air particulièrement difficiles…

Un peuple que nous avons apprécié pour son accueil et ses sourires, et pourtant, l’histoire récente du Cambodge fut particulièrement tragique !

Les routes

Nous n’avons pas roulé sur les pistes cambodgienne, mais les grandes routes ont le mérite d’être asphaltées quelquefois gravillonnées et ce n’est pas particulièrement roulant, mais bon, les routes principales sont revêtues !

Peu de klaxons dans nos oreilles, un calme appréciable, des motos et scooters en nombre raisonnable et pas mal de voitures (4X4 et gros SUV principalement) qui roulent à des allures un peu dingues quel que soit l’état du revêtement !!!

Bien que le casque soit obligatoire, les vendeurs ne doivent pas faire fortune !

La météo

Plutôt une belle météo, un soleil généreux, quelques averses qui se comptent sur les doigts d’une main, bref un temps idéal pour le vélo même si le mercure affichant 20° à 25° le matin pouvait bondir l’après-midi jusqu’à 40° !!!

Les hôtels

Nous avons passé toutes nos nuits au Cambodge dans des hôtels, le bivouac n’est pas la meilleure solution en Asie du Sud-Est comme nous l’avions expliquée pour le Viet Nam !

On peut parler d’hôtel au sens large, voire très large vu les différences de prestations. Du bel hôtel un peu classe au « bouiboui » crasseux, nous avons tout eu !

Une belle douche, des draps propres, une bouilloire, un réfrigérateur… d’un côté ; des draps à la propreté douteuse, l’eau chaude absente, le robinet et/ou le lavabo qui fuient, quelques cafards en prime… de l’autre côté, nous avons tout testé ! Mais nous avons eu un abri chaque soir !

Quelquefois, nous n’avons pas la wifi mais on la trouve dans tous les restaurants.

La nourriture

C’est vrai que nous avons bien mangé au Cambodge dans les villes touristiques qui ont adapté la cuisine cambodgienne mais souvent les prix sont élevés (pour le pays !)!

En revanche, dès que nous étions dans des villages perdus sur la route, l’offre était très limitée et il était possible de se régaler d’un plat local bien préparé comme de tomber sur une cuisine peu goûteuse préparée dans un endroit à l’hygiène douteuse !

Nous avons souvent regretté la cuisine de Sokha à Phnom Penh !

Le coût de la vie

Nous avons dépensé plus qu’au Viet Nam (9 % de plus par jour) ! La vie nous a paru plus chère. Mais est-ce la vie qui est plus chère ou nous qui avons fait moins attention aux dépenses ? Il faudrait que l’on regarde nos comptes de plus près mais pour l’instant nous n’en sommes pas encore à mendier !!!

Se dire aussi que Siem Reap est une ville très chère, Angkor oblige !!!

Nos lieux coups de cœur

Dans l’ordre chronologique du voyage sans que cela soit exhaustif !

Kampot et la plantation de poivre ! Phnom Penh : le Palais Royal, le camp S21, les temples, le marché central ! Siem Reap : le site d’Angkor, l’ONG Apopo (les rats démineurs), la découverte des danses khmères, le lac de Tonlé Sap et le village de Kompong Phluk ! Le temple de Preah Vihear, la sorti en bateau sur le Mékong…

Ce n’est pas un site mais nous aimerions citer le bord des routes où, à vélo, il est facile de découvrir un Cambodge authentique, moins marqué par le tourisme !

Les rencontres

De quelques minutes à plusieurs jours, elles font partie des moments forts de notre voyage. Tout d’abord un grand merci à Sokha et Jean-Luc rencontrés à Kampot et qui nous ont reçus trois jours chez eux à Phnom Penh.

Et puis les cyclovoyageurs, rencontrés au gré de l’itinéraire. Marie et Romain, croisés entre Siem Reap et Phnom Penh, partis de France et en route vers le Japon. Marie et Max, rencontrés dans le superbe « bouiboui » de Srae Nouy, en route pour le sud du Cambodge et plus loin sûrement (voilà trois ans qu’ils ont quitté la France, avec un petit retour quand même !). C’est chouette ces jeunes qui prennent du temps pour voyager et découvrir le monde autrement que sur les réseaux sociaux !

Et aussi, un couple de jeunes tchèques appuyant très fort sur les pédales et un couple d’Allemands dans nos âges beaucoup plus tranquilles.

Et puis un fort sympathique vélociste à Siem Reap qui a donné un peu d’air à nos vélos, les propriétaires de notre hôtel à Siem Reap, de peur que l’on manque, nous font cadeau de deux mangues et de bananes.

Nous pensons également à tous ces gens qui nous ont souri, interpellé par un « hello » amical sur le bord des routes…

Ce qu’on n’a pas aimé

Comme au Viet Nam, le problème des déchets et des plastiques, un problème récurrent dans ce pays comme dans bien d’autres. Jeter ses déchets dans la nature ne gêne personne ici ! Un problème d’éducation ? En partie sûrement !

Et toujours ce problème de langue qui empêche souvent une communication que nous souhaiterions plus importante !

Le manque de relief du pays qui donne des paysages un peu fades mais personne n’y peut rien !

Deuxième pays de notre voyage et deuxième coup de cœur ! Bien sûr, nous sommes loin de l’avoir parcouru d’une manière exhaustive et nous n’avons pas découvert certaines régions mais notre visa était un peu court ! Nous reviendrons… peut-être !!!

  1. Bonjour à vous deux,
    on pense bien à vous, de plus Danielle nous donne des nouvelles supplémentaires.
    Depuis de nombreuses années nous n’avions pas eu autant de gelées, c’est bon pour les limaces…..! il fait beau par contre, soleil depuis 1 semaine.
    chez notre fille dans l’Isère ils ont eu 70 cms de neige cumulée pour Noël , du jamais vu depuis très longtemps. bises à vous, le soleil sur le Mékong est magnifique, bonne et heureuse année 2025 au Laos. En cadeau à Noël notre chauffe – eau a rendu l’âme , Laurent l’a remplacé hier, on a emprunté votre table, qui nous a bien été utile, 15 personnes le soir de Noël. Serge , Marie.

  2. Jean-Pierre Gicquel

    Viet-Nam, Cambodge, Laos, c’est bien de voyagé par procuration sans attendre les cartes postales ! Bon passage en 2025 au Laos, et bonne route. Fraternellement. Jean-Pierre.

  3. Yannick

    Bonjour de Vendée (ami d’Inès et Roland , cyclo aussi)
    l Merci pour votre super récit de voyage avec des photos et vidéos top , le Cambodge donne envie beaucoup plus que le Vietnam d’un point de vue rando à vélo .Pour la langue si vos interlocuteurs ont un portable , il existe comme vous le savez des logiciels traducteurs gratuits mais ça ne marche pas partout …
    Bravo pour le temps passé à nous faire voyager, météo ici humide et fraiche , soleil rare , neige inconnue!
    Bonne année et bonne route.

  4. M C D

    Vous êtes déjà en 2025, nous pas encore (4h10 encore en 2024)
    Donc meilleurs vœux pour 2025.
    A bientôt
    Marie-Claire

  5. Chantal LE CORVELLEC

    Bonjour les voyageurs, nous vous souhaitons une excellente année 2025 et bien sûr des voyages 🙂
    Nous nous sommes rencontrés à Nam Binh en face de Vin Long. Chantal et Philippe, les breton ms de Perros-Guirec

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