
Du 5 au 10 avril 2025
Itinéraire
306 km
De Ko Lanta à Trang
Nous quittons Ko Lanta pour retrouver le continent. C’est d’abord la traversée du pont Siri Lanta puis nous rejoignons l’embarcadère du ferry.

Et aujourd’hui, pas besoin de décharger les sacoches puisque ce ferry est le seul à pouvoir transporter des voitures du continent dans l’île (ou l’inverse).

Une traversée courte sur ce transporteur qui a déjà bien vécu !!!
Nous suivons durant 30 km une route plutôt calme avant de nous retrouver sur une quatre voies bien moins tranquille.
Bien difficile de trouver un restaurant ici et nous nous contentons d’un café et de quelques biscuits.
Il est 13 h 30 et la chaleur est écrasante, le compteur du vélo affiche 48°C !!! Et surprise, nous essuyons deux averses orageuses qui rafraîchissent (très relativement) l’atmosphère.
Voilà bien longtemps que nous avions eu la pluie !!!


Ici, la communauté musulmane est moins importante, les mosquées sont moins nombreuses et nous retrouvons bonzes et temples.
Aujourd’hui, un beau début d’étape sur une route bordée de sous-bois magnifiques. Le tout sous un franc soleil et un revêtement impeccable, que demander de plus !
Toujours des plantations de palmiers à huile. La récolte a lieu toute l’année.
Les fruits, très riches en huile, sont des drupes (nom des fruits charnus à noyaux) ovoïdes, charnues, réunies en « régimes » pouvant peser de 1 à 60 kilos.

Pour les cueillir, on utilise un outil dont la longueur du manche (variable en fonction de la hauteur de l’arbre) est terminé par une lame ressemblant à celle d’une faux. On coupe la branche et le « régime » de fruits tombe avec.
Ces régimes sont transportés dans des usines pour subir les opérations nécessaires à la fabrication de l’huile (pressage, raffinage, fractionnement). Deux types d’huile peuvent être produits : l’huile de palme brute, obtenue par pressage du fruit charnu, et l’huile de palmiste, obtenue par broyage du noyau central du fruit.
L’huile de palme est utilisée principalement pour l’alimentaire mais aussi pour les cosmétiques et les bio carburants. Quant aux problèmes qu’elle peut poser, suivez le lien, l’information est dans la page !
C’est autre chose que de cueillir les pommes en Vendée avec le cueille fruit, n’est-ce pas ?

Nous aimons bien en milieu de matinée nous offrir un petit café. nous faisons halte dans les « bouiboui café » des bords de route. Bien sûr, il n’y a qu’une table, pas la « clim » mais c’est très sympa. Aujourd’hui, on nous a même offert deux bouteilles d’eau !
Voici Trang, une ville de 60 000 habitants, qui n’offre rien de particulier si ce n’est un super marché où Lionel trouve enfin une paire de sandales pour changer des siennes vraiment fatiguées !!!
De Trang à la frontière

La route après Trang ne présente pas beaucoup d’intérêts. Le seul fait marquant est une séance de photos avec les femmes d’un café de « bord de route ».
Un peu de Street Art dans les rues du village de Thung Wa. Assez réussies toutes ces peintures !

Ce soir, nous remplissons en ligne la carte d’entrée en Malaisie : à faire trois jours avant l’entrée. On nous demande un certain nombre de renseignements sur notre futur voyage en Malaisie (dates d’entrée et de sortie, lieu de résidence (?), numéro de passeport…).
Pas agréable du tout la quatre voies qui conduit à Chalung. Elle ondule tout le long avec beaucoup de circulation et de bruit. Nous essuyons un orage mais nous réussissons à nous abriter au plus fort de l’averse.
Sur les pentes alentours, on défriche beaucoup, pour y mettre vraisemblablement des palmiers à huile. Mais il faut évacuer le bois abattu chargé sur de nombreux camions !

A Chalung pause repas dans un restaurant « local ». Comme nous avons oublié de le préciser, le poulet à l’aïl est très très épicé. De plus, ce devait être de l’aïl et c’est de l’oignon et les petits morceaux de poulet se comptent sur les doigts d’une main. Heureusement un pancake sauve le repas.

Mais ne nous plaignons pas, nous sommes à l’abri car, dehors, c’est le déluge ! Un orage monstrueux et des trombes d’eau qui nous rappellent l’Amazonie !
Il est impossible de pédaler avec un tel rideau d’eau devant soi, c’est dangereux car la visibilité est mauvaise et les projections d’eau des véhicules fort désagréable .
Heureusement, ces averses ne durent pas trop longtemps !
Et voici notre dernier jour en Thaïlande ! Nous sommes gâtés ! La route est belle, bordée d’abord de plantations d’hévéas puis d’une forêt vierge dense sur des pentes bien raides, magnifique !

Les dernières centaines de mètres avant le poste frontière, sur une pente raide, sont bordées de bouibouis en tôles du plus bel effet, la plupart fermés. Quant à ceux qui sont ouverts, on y trouve toujours les mêmes « chinoiseries » inutiles !

Aucun problème au poste frontière. Un dernier café, un coup de tampon et à nous la Malaisie !
Quelques chiffres en Thaïlande
55 jours dans le pays dont 34 « pédalés »
1805 km parcourus
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Itinéraire général depuis le début du voyage
Afin que vous puissiez savoir où nous nous trouvons par rapport au reste de l’itinéraire déjà parcouru, nous mettrons à chaque publication la carte idoine !
A ce jour, nous avons pédalé 7866 km
Amandine
Coucou les sportifs, vous avez l’air d’apprécier le café. Est ce qu’il est aussi bon qu’en France ?
Bravo pour tous les kilomètres déjà parcourus. Les photos et les commentaires nous permettent de bien nous imprégner de votre voyage.
Bonne continuation en Malaisie. Bisous
Michele Brocvielle
Lionel, en Vendée c’est le voleur qu’on utilise pour cueillir les pommes, moins impressionnant que les coupe-coupe pour les fruits du palmier pour l’huile de palme.
Et toujours pas de moustique?????
45° même si en roulant, vous avez un déplacement d’air, quand même, il faut supporter!…
bisette
Patrick et Patricia
La Vendée vous suit toujours. Bon voyage