Du 19 au 23 juin
Itinéraire
De Santa Teresa Gallura à Sassari
Embarquement à destination de la Sardaigne sous un ciel brumeux. Arrivés à Santa Teresa de Gallura, nous prenons la direction du Capo Testa sur une route où montées et descentes se succèdent. Mais les efforts seront récompensés, c’est superbe !!! Nous faisons demi-tour et retournons à Santa Teresa de Gallura. La suite est très facile sur une route peu pentue avec une faible circulation.
Le lendemain, temps couvert, vent fort et chaud, sur cette route plus vallonnée. Nous bifurquons vers Isla Rosa. Cela descend bien.
Isla Rosa est un hameau de pêcheurs devenu très touristique du fait de sa proximité avec la mer. Lorsque l’on voit la couleur des rochers, on comprend pourquoi le village porte ce nom.
Nous gagnons Valladoria et le camping International que nous vous recommandons. Du « top » pour un prix raisonnable ! nous avons droit à quelques gouttes orageuses, rien de bien méchant !
Le rocher de l’Eléphant est une masse rocheuse dont la forme rappelle celle d’un éléphant. Il mesure environ quatre mètres de haut. Le rocher a aussi une importance archéologique. Deux « domus de Janas » (sépultures préhistoriques creusées dans la roche) sont logés à l’intérieur.
Castelsardo est situé sur un promontoire rocheux face au golfe d’Asinara. L’ancien nom de la ville était « Casteldoria » car fondé en 1270 par Gênes et appartenant à la famille Doria. Elle n’a pris son nom que le 8 mai 1767 avec le royaume de la Sardaigne attribué à la Maison de Savoie.
Castelsardo est dominé par le château. Sa cathédrale, Sant’Antonio Abate (1586) possède un clocher fermé par un dôme de faïence. C’est toujours bien raides de monter dans ces villes avec nos vélos chargés.
Pour rejoindre Sassari, nous passons par les villages perchés (et bien perchés) de Sorso et Sennori. Il fait chaud, ça monte fort, nous « dégoulinons ».
Album Photos Santa Teresa Gallura à Sennori
Sassari
Sassari est la deuxième ville de Sardaigne et compte environ 130 000 habitants. C’est une ville jeune puisque l’on en parle qu’au XIIème siècle. Elle devint une commune en 1294 avec la promulgation des statuts de Sassari.
L’un des symboles de la ville est la superbe Place d’Italie. C’est une vaste zone piétonne au milieu de laquelle trône la statue de Victor-Emmanuel II.
La cathédrale San Nicolas date du XIIème siècle. Le portail en calcaire blanc date du XVIIème siècle est richement décoré dans un style baroque espagnol.
La vieille ville a gardé toute son authenticité. Ici, pas de boutiques à touristes mais des rues étroites, pleines de charmes. Le petit bistrot de la via Al Rosello où nous avons pris un café nous rappelle les « bistrots de quartier » français : accueil chaleureux et ambiance « locale ». Sassari nous a beaucoup plu.
De Sassari à Platamona, nous longeons une route à quatre voies sur une piste cyclable bien rassurante pour la sécurité mais dont l’entretien laisse un peu à désirer. Les ronces qui vous « caressent » les bras ou les jambes n’ont rien de bien agréables !!!
Porto Torres
Porto Torres est l’un des centres essentiels de la Sardaigne. C’est aussi un des ports parmi les plus importants pour le trafic passagers (en provenance d’Europe et d’Italie du Nord). Pour sortir de Porto Torres, nous avons traversé une immense zone industrielle où beaucoup d’usines sont à l’abandon !!!
Edifiée vers l’an 1100, la basilique San Gavino de Porto Torres représente l’un des plus beaux vestiges romans de Sardaigne. Cette basilique ne possède pas de transepts, pas de façade (on entre par le côté), par contre elle dispose de deux absides !!! Sous l’église une immense crypte abrite les reliques de trois martyrs.
De Stintino à Porticciolo
Nous arrivons à Stintino après un parcours assez longuet. Le village est assez plaisant, il a gardé un certain charme. L’intérêt touristique de la presqu’ile de Stintino est la très belle plage de la Pelosa, une immense étendue de sable blanc bordée d’une mer d’un bleu turquoise extraordinaire. Mais revers de la médaille, une fréquentation importante.
On y trouve la Torre delle Pelosa, une tour aragonaise construite en 1578. La plage est protégée par le Capo Falcone, cap que nous n’avons pu atteindre, la route se terminant dans uns propriété privée !!!
La fin de cette longue étape (98 km) sera interminable dans des paysages pourtant assez agréables. Nous remarquons que l’élevage (vaches et moutons) est assez développé et que le maquis occupe moins d’espace qu’en Corse
Nous arrivons au camping de Porticciolo assez tard mais l’endroit est superbe. Une tour aragonaise domine la plage entourée d’une végétation dense. Le coucher de soleil sera à la hauteur du lieu !
Album photo de Sassari à Porticciolo
Capo Caccia et grotte Netuno
Nous prenons la direction du Capo Caccia, presqu’île calcaire à l’extrémité nord occidentale de la Sardaigne. Il doit son nom (cap Chasse en Français) à la chasse aux pigeons qu’organisaient les notables au XIXème siècle autour du cap depuis leurs embarcations. De nombreuses grottes sont présentes dans sa partie inférieure.
La Grotte de Nettuno est accessible soit par mer, soit par un escalier de 654 marches qui serpente le long de la paroi du capo Caccia. La longueur de la grotte est de 2770 m mais seulement quelques centaines de mètres sont ouvertes au public.
L’intérieur est formé de salles aux colonnes de stalactites et de stalagmites et du Lago Lamarmora d’environ 120 m de long et dont le niveau est le même que celui de la mer.
Nous avons failli ne rien visiter. Arrivés avec nos vélos chargés (comme d’habitude) après une belle montée, il est 9 h 50. La visite commence à 10 h et les suivantes sont complètes, donc pas le choix ! Nous avons 10 minutes pour préparer nos affaires (appareils photos, papiers, masques…) et descendre les 654 marches. Mais nous y sommes quand même parvenus. C’est très spectaculaire autant la grotte que cet escalier que certains auront bien du mal à remonter tout à l’heure !!!
Album photo capo Caccia grotte de Netuno
Premières impressions
Après cinq jours passés en Sardaigne, nous avons découvert une île plaisante. On dit souvent qu’elle est moins belle que la Corse, mais non, elle est différente, quoique ! Elle possède aussi des paysages variés, des eaux d’un bleu intense, des villes très vivantes…
Nous avons beaucoup, pour l’instant, utilisé les campings : un peu plus chers qu’en France mais bien tenus et offrant de nombreux services.
Quant aux Sardes, ce sont des personnes bien agréables et beaucoup parlent le Français.
Brechet Maryvonne
Avec vos belles photos , nous voyageons avec vous.
Merci et bonne continuation